« Nous sommes très heureux que l’affaire ait été classée. L’affaire nous a mis à l’agonie pendant plusieurs années, même si nous ne doutions pas que les accusations n’avaient aucun fondement. »
George Mangalapilly est un prêtre indien et un professeur au Collège théologique de Saint Ephrem. Il y a quatre ans, le fait de chanter des cantiques de Noël lui avait valu une accusation de conversion forcée.
India’s Supreme Court dismisses false religious conversion case against Father George Mangalapilly of Madhya Pradesh state.
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Le 17 décembre 2017, alors qu’il chantaient des cantiques avec d’autres chrétiens dans les rues d’un village du Madhya Pradesh, des extrémistes hindous les ont accusés de soudoyer les gens et ont brûlé leur camionnette.
Les militants ont ensuite investi le poste de police et ont exigé des agents que des mesures soient prises contre les chrétiens.
L’affaire a récemment été portée devant la plus haute juridiction indienne, la Haute Cour du Madhya Pradesh. Le prêtre a été acquitté. Maria Stephen, responsable des relations publiques du diocèse de Madhya Pradesh, explique :
« Nous sommes très heureux que l’affaire ait été classée. L’affaire nous a mis à l’agonie pendant plusieurs années, même si nous ne doutions pas que les accusations n’avaient aucun fondement. »
L’ordonnance de la Cour Suprême a décidé qu’à « part le témoignage du témoin, il n’y a rien d’autre dans le dossier qui pourrait potentiellement être invoqué contre l’appelant ». L’ordonnance ajoute que le plaignant a nié avoir été converti, « déclarant que ses signatures avaient été obtenues sur un morceau de papier par certaines personnes ».
Le père Mangalapilly a déclaré à UCA News, qu’il s’agissait « vraiment d’une expérience déchirante ».
M.C.